Mercredi 25 octobre 2006
Dessin,
toujours en mode mineur
Toujours autant de
plaisir à dessiner, même des tasses sur un suspensoir (le truc que je ne voudrais
même pas connaître le gars qui en a eu l’idée, tellement je trouve ça hideux et
faussement fonctionnel).
Pourtant, aujourd’hui,
c’était particulièrement nul.
Mais rien que l’idée de
cette séance hebdomadaire me fait beaucoup de bien, comme si en fait, je
travaillais pour me payer ce plaisir, au lieu de toutes ces factures qui
repoussent comme de la mauvaise herbe inexorablement, ce qui est une façon
excellente de voir les choses quand on se demande parfois pourquoi on va au
chagrin tous les matins...
Comme je suis une
vraie midinette, je persiste à croire que tout le monde devrait avoir la possibilité
de « faire de l’art », y compris et surtout en amateur. Je ne vais pas me
lancer à cette heure-ci sur un long monologue sur mes idées sur la pratique
artistique en général, je me sens très ennuyeuse rien que d’y penser.
Mais je me suis
quand même toujours demandé pourquoi les comédiens n’aimaient pas les comédiens
amateurs, les peintres les peintres du dimanche et les universitaires les
autodidactes. Bien sûr, il y a la question du talent (quoique je persiste
également à me demander en quoi ça consiste) et le travail, le temps qu’on peut
lui consacrer ou pas...
Bon, c’est pas tout
ça... demain, va falloir aller au turbin, allons remplir de sommeil ma carcasse
un tantisoit flapie.