Samedi 7 juillet 2007

Sont marrants, les gens...
Il paraît que la sale conne est gentille comme une rose en sucre avec mes collègues... Moi, la dernière fois que je l’ai vue, elle m’a surtout parue venimeuse comme une vipère trempée dans de l’acide, mais bon...

Et une de mes collègues, toujours la même, a commencé à me batailler hier sur le fait qu’il fallait blabla blabla passer à autre chose.

Moi, je ne suis pas pour la guerre, j’ai un tempérament paisible si on va par là, mais je crois que je vais finir par lui mettre les barres sur les t et les points sur les i si elle me ressort son numéro de girl scoute que le monde est joli est les abeilles butinent dans la prairie.

J’attends le retour de la sale conne, je vois comment elle se comporte et si ça ne me plaît pas, sûr que je ne vais pas tendre l’autre joue pour qu’elle y balance un uppercut et me pète les dents pour me refaire le sourire, tandis que j’entamerai béatement un cantique !

Ils sont marrants, les gens, mais il y a un gars latin qui disait à peu près un truc dans le genre « Si tu veux la paix prépare la guerre ». Je sais que ça a l’air vindicatif, comme ça, de façon un peu abrupte, mais pas si con, si on considère que les agresseurs sont en face et qu’il ne faut pas leur laisser croire qu’on baisse sa garde.

Pour ma part, je les ai vus à l’œuvre et je garderai toujours de la méfiance à leur égard.

Maintenant, je préfère comme tout le monde travailler dans une ambiance sereine, mais pas à n’importe quel prix... Et je préfère qu’on me prenne pour une grosse méchante que pour une brave gentille sur laquelle on peut taper à bras raccourcis, parce qu’elle se contente de regarder la surface des choses et sourit aux anges quand on lui fait de beaux sourires bien hypocrites...

En même temps, l’hypocrisie fait partie des rapports sociaux, surtout dans le monde du travail, puisque nous ne choisissons pas les gens avec lesquels nous travaillons (ah ça, c’est sûr !), mais il faut rester conscient qu’il s’agit d’hypocrisie et de tactique de survie, pas tomber dans l’excès du béni oui-ouisme.

Sinon, j’aime toujours autant mon travail et ça me fait plaisir d’y aller, j’apprends tous les jours de nouvelles choses !

En plus, je me découvre de vrais talents de finasseuse, d’analyse et de stratège, moi qui croyais que j’étais faite d’un bloc et épidermique, ça me réjouit !

Mais je sais aussi que lorsqu’ils seront revenus de vacances, rien que de les voir risque de mettre toutes mes belles résolutions de calme et de recul en miettes, tellement leur vue me hérisse le poil, tellement ils me dégoûtent. Mais va falloir faire avec, pas le choix.

Il faut que je découvre des techniques de relaxation instantanée qui me permettent de faire face aux sales cons et à la colère qu’ils déclenchent en moi sans me mettre de suite en vrille.

Quelqu’un a des conseils à me donner ? Merci d’avance !