Lundi 6 août 2007

À propos du droit de retrait, une de mes collègues avait évoqué la possibilité d’en faire usage, puis a finalement abandonné l’idée...

Pour ma part, je me voyais mal faire appel au droit de retrait, alors même que mes collègues, qui subissaient la situation depuis des lustres, n’y avaient pas fait appel. Déjà que je me suis retrouvée un peu sous le feu en première ligne, je n’avais pas trop envie d’en rajouter.

Pour le moment, tout le monde considère que l’abcès a été crevé, que les choses ont été dites, qu’il faut laisser du temps au temps pour que les choses se normalisent. Comme pour ma part, mon analyse de la situation est diamétralement opposée (du fait de l’attitude des sales cons suite aux réunions de médiation), il vaut mieux que je ne sois plus dans le service le temps que les choses se calment (on peut aussi être optimiste) ou qu’elles se remettent en place (j’avoue que je suis malheureusement plutôt encline à penser que c’est ce qui va se passer).

Quant à faire appel à un arrêt maladie, je ne supporte pas l’idée de devoir rester bloquée chez moi pendant tout un mois, week-ends compris, ça risque de me mettre le moral à zéro. Je préfère donc m’inscrire au chômage. De toutes façons, ce sera fait et je pourrai commencer à réfléchir à une éventuelle VAE, demander un bilan de compétences, toutes choses qui me permettront, quelle que soit l’issue de cette histoire, d’envisager l’avenir.

Sans compter que mes problèmes de tension se sont considérablement arrangés (très bizarrement) depuis que je ne travaille plus dans le périmètre des sales cons.

Maintenant, il est clair que le droit de retrait ou l’arrêt maladie peuvent être de bonnes solutions dans d’autres situations.