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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Vendredi 12 octobre 2007

Oui, X., tu as raison. Le seul problème, c’est qu’il faut travailler avec eux...
J’ai appelé le chef de service avant d’aller travailler, pour lui parler de l’incident de mardi.

Le gros naze était bien sûr passé avant moi et son point de vue, c’est que je l’ai agressé, évidemment. Le plus fort, c’est qu’il a dit au chef de service que si je ne partais pas, il demanderait sa mutation ! Je la trouve assez mignonne, celle-là ! C’est donc moi qui me retrouve avec le costume de la méchante qui fait fuir ses collègues à cause de son attitude agressive...

J’ai discuté longuement avec le chef de service en lui rappelant que les problèmes au sein du service dataient de bien avant mon arrivée (ce qu’il ne semble pas oublier), que je n’aurais pas pu à moi seule déclencher le « bordel » ou alors c’était me donner beaucoup d’importance et que j’en avais marre de venir travailler avec appréhension du fait de l’hostilité ouverte ou pas de mes collègues.

Que jusqu’à mardi, j’étais allée bien vaillamment au feu, que je me contentais de supporter tant bien que mal l’hostilité de mes collègues et que tout avait pété suite à une question relative au boulot que j’avais été obligée de poser au gros naze. Je lui ai également dit que j’avais fait des efforts pour rétablir des relations de boulot à peu près correctes avec un des sales cons lorsque les deux autres sales cons n’étaient pas là.

Le chef de service a évidemment prêché pour le retour au calme et a finalement dit qu’il avait l’intention de mettre en place le plus rapidement possible une réunion de médiation avec la personne qui m’a recrutée (du service des RH) pour faire le point et voir s’il y avait moyen que les choses s’arrangent. Il dit qu’il est très conscient qu’on est arrivé à un point de non-retour. Il craint maintenant qu’on ne lui balance un arrêt maladie ou que ça se termine par un pugilat dans le bureau. Au cours de l’entretien, il a admis que l’une des issues était que je cesse de travailler dans le service, ce qu’il trouve dommage. Moralité : je vais sans doute perdre mon boulot à cause de trois sales cons...
Mais je dois dire que j’en ai tellement marre qu’en ce moment, je me dis juste qu’il faut trouver une issue parce que la situation n’est pas vivable à long terme.

J’ai discuté avec un de mes collègues sympas et je lui ai expliqué que le gros naze prétendait que j’étais la responsable du « bordel » (à savoir les deux réunions destinées à alerter le syndicat et la hiérarchie sur les comportements abusifs des trois sales cons) et qu’il me reprochait de n’avoir pas répondu à sa lettre après les réunions. Ce collègue m’a dit qu’effectivement il avait répondu à cette lettre, mais qu’il ne s’agissait pas d’excuses, plutôt de regrets sur la forme que tout cela avait pris parce que la situation ne se débloquait pas.

Il m’a dit qu’il irait voir le chef de service de son côté, car il croit moyennement en la valeur d’une réunion de médiation au cours de laquelle je me retrouverais seule face aux deux sales cons, la teigne et le gros naze, pour m’expliquer. Je dois appeler demain une autre collègue pour lui expliquer la situation. Mon mari craque et je dois dire que j’en ai moi-même très très marre et que mon seul but maintenant est que tout ça s’arrête d’une façon ou d’une autre.

Je suis allée travailler aujourd’hui avec une grosse grosse envie de faire demi-tour. Lorsque je suis partie, la teigne était dans le bureau du chef de service, je suppose pour me faire de la publicité.

Il doit en avoir bien marre de tout ça, le chef de service, comme me faisait remarquer mon collègue sympa ! En même temps, s’il n’avait pas laissé tout ça pourrir joyeusement...

///

J’ai eu mon collègue sympa au téléphone. Il n’a pas pu voir le chef de service mais a rédigé un courrier qu’il a demandé à un autre cadre de lui faire passer.

Il a discuté avec ce cadre qui lui aurait dit que lui, il mettrait le gros naze à pied trois jours si on lui demandait son avis. Mon collègue m’a lu la lettre qu’il a écrite et ça m’a fait du bien, parce qu’au bout d’un moment (deux histoires à la mords-moi-le-truc coup sur coup...), je finissais par me poser des questions. Dans ce courrier, il rappelle que les problèmes remontent à bien avant mon arrivée, que le gros naze est agressif et méprisant avec ses collègues, que l’attitude des trois sales cons n’a pas notablement évolué depuis les réunions et il dit enfin qu’il trouverait injuste que je fasse les frais de la situation.

Je ne sais pas si tout cela aura du poids, mais une chose est sûre, ça m’a fait du bien de me sentir soutenue !

Mon collègue sympa dit qu’une autre des mes collègues est en train de craquer, qu’elle ne sait plus où elle en est, que le climat dans le service est franchement irrespirable et qu’elle n’en peut plus. C’est un peu dommage de raisonner comme ça, mais je suis quand même contente qu’il n’y ait pas que moi qui ressente l’ambiance délétère dans laquelle nous devons travailler. Parce que j’essaie des fois d’en parler, mais je sens bien qu’il s’agit de choses qui fâchent et que tout le monde préférerait qu’on passe à autre chose. Et moi donc !

Par ailleurs, mon collègue sympa m’a appris que le gros naze est détesté par tout le monde ou presque sur le plateau et ça aussi, c’est bête, mais ça m’a fait du bien, surtout qu’il m’a dit que j’étais plutôt appréciée.

J’attends maintenant la réunion de conciliation, en espérant que je ne vais pas m’en prendre plein la tête.

Mon collègue m’a rappelé plein de petits trucs qui prouvent la mauvaise volonté des gros nazes et je les ai notés (ce que je n’avais fait que partiellement), et il m’a assuré qu’en cas de besoin, il témoignerait pour moi.

Ça va un peu mieux aujourd’hui, parce que ce n’est quand même jamais agréable de savoir que quelqu’un souhaite votre départ au point qu’il est prêt à poser un ultimatum.

N’empêche, le gros naze, quel pourri : il est en CDI, je suis en CDD, pas tout à fait le même poids dans la balance !

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