Lundi 5 mai 2008

Un de mes ex-collègues de la deuxième boîte de oufs m’a contactée pour me prévenir qu’un de ses collègues partait en maison de repos.

Il était pratiquement au bout du rouleau quand je suis partie et je dois dire que je suis plutôt soulagée d’apprendre qu’il n’a pas fait de tentative de suicide... Il a beaucoup morflé, beaucoup encaissé, ses gentils collègues l’ont bien enfoncé quand ils auraient dû se montrer solidaires avec lui, il a tenu autant qu’il a pu.

Mon ex-collègue me prévient donc qu’il y a un remplacement possible et m’invite à contacter le responsable pour me mettre sur les rangs. J’ai répondu gentiment en souhaitant un prompt rétablissement à mon ex-collègue mais il est bien évidemment hors de question que je fasse quoi que ce soit, non mais et puis quoi encore ?

M’est avis qu’ils doivent tous trembler en se demandant sur qui ça va tomber maintenant que la victime désignée est sur le carreau. Hé bien, très bizarrement, je n’ai pas du tout l’intention de faire office de paratonnerre, qu’ils se débrouillent entre eux, ils vont avoir plein de boulot, ça va les occuper, ces gros malins ! En plus, je subodore que la démarche de mon ex-collègue (coucou, Machin est HS, viens reprendre ta place toute chaude de punching-ball au sein de notre équipe de riants malades du ciboulot !) est entièrement dictée par sa bonté d’âme et sa volonté farouche de m’éviter de connaître les affres du chômage...

Ils sont mignons, franchement, non ?