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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Mercredi 6 février 2008

En ce qui concerne la procédure aux prud’hommes contre mon ancienne boîte (la première), j’ai très clairement expliqué à mon avocate qu’il était hors de question pour moi d’aller au casse-pipe. Donc, le deal était le suivant : soit on a ce qu’il faut pour les attaquer pour harcèlement moral, soit on n’a pas assez d’éléments de preuve et on attaque sur autre chose. Mon avocate a pris le dossier et m’a conseillé de laisser tomber le harcèlement moral mais on a attaqué sur la mauvaise exécution du contrat de travail et d’autres babioles (heures sup non payées, etc.).

Je crois que j’ai plutôt eu raison sur ce coup-là : lors de l’audience de conciliation, l’avocate de la partie adverse, qui avait dû mal préparé son dossier, a fait allusion au harcèlement moral et indiqué qu’elle avait toutes les attestations en main pour prouver que je mentais. Mon avocate l’a très fermement renvoyée dans les cordes en lui rappelant que nous n’attaquions pas pour harcèlement moral.

Pour ma part, tant que je n’ai pas été sûre à 100 % que je ne remettrais jamais les pieds dans cette boîte de fous, je ne savais pas si j’irais aux prud’hommes ou pas. Lorsque je suis allée voir un avocat, si celui-ci m’avait conseillé de laisser tomber les prud’hommes, je l’aurais probablement fait.

Je sais aujourd’hui que si je n’avais pas attaqué ces sales cons aux prud’hommes (et je ne sais pas si je gagnerai), j’aurais eu un peu d’amertume.

Mais à l’époque, si l’avocate m’avait dit de laisser tomber, je l’aurais fait sans l’ombre d’un doute.


En ce qui concerne ma seconde boîte, je n’ai aucune envie de les attaquer pour harcèlement moral (d’autant que je me vois mal initier deux démarches aux prud’hommes en même temps !), mais l’histoire n’est pas réglée pour moi pour autant. J’ai encore la rage d’avoir dû subir trois pauvres abrutis protégés par leur hiérarchie et le syndicat.

Mais je sais aussi que seule contre tous, je risque surtout de me casser les dents et j’ai bien peur de ne pas avoir de chromosome don Quichotte...


Et pour finir, tu as raison, il faut s’accrocher... C’est aussi une bonne manière de se prouver à soi-même qu’on a du répondant et qu’on est capable de prendre son destin en main (piètre consolation parfois, mais il faut bien faire avec ce qu’on a).

Bon courage !

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