Mardi 9 décembre 2008

Je suis très contente d’avoir pu dire à la Poutrelle ce que je pensais d’elle, à savoir qu’elle s’est comportée comme une vraie s***.

Surtout pour moi, parce que je suis persuadée que cette pauvre fille est persuadée d’avoir agi comme il le fallait.

C’est tout à fait normal dans son monde de pourrir la vie d’une de ses collègues qui a été malade, de venir l’espionner chez elle, de déballer des trucs perso à la chef en sachant que celle-ci a décidé de dégommer cette collègue, tout à fait normal de piquer le boulot de cette collègue (hé oui, le chômage, tout ça, il faut se défendre), tout à fait normal de s’approprier le boulot de cette collègue et de faire croire aux autres que tout ce qu’elle sait faire, cette pauvre naze atteinte par la limite d’âge, c’est remplir des feuilles de maladie et de congés (c’est bien connu, quand on a été arrêté deux mois et demi pour maladie, c’est qu’on est une grosse feignasse inutile), normal enfin de faire une attestation contre cette collègue lorsque les chefs le demandent et finalement, lorsqu’on la rencontre, cette collègue, normal aussi de faire mine de lui sauter au cou.

D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi tout cela me paraît le summum de la connerie et de la dégueulasserie, ça se passe ainsi dans la plupart des entreprises, et ceux qui ne sont pas prêts à marcher sur la gueule de leurs collègues pour y arriver sont des moins que rien qui ne méritent pas de travailler.

Ce midi, la pauvre conne de Poutrelle va devoir se taper les immondes rogatons de la cantine de la boîte de oufs, c’est bête mais ça me fait ricaner...

Ce qui me fait râler, c’est que c’est parce que j’ai bataillé que cette pauvre tâche a été augmentée lorsque j’étais dans la boîte de oufs.