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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Vendredi 16 novembre 2007

Une question qui me dérange - Jamais par le passé je n’ai travaillé dans une entreprise qui avait un syndicat aussi puissant en interne.

Ça n’empêche pas que les CDD soient renouvelés à perte de vue et tout le monde trouve ça normal puisqu’au bout, il y a toujours l’espoir mirifique d’un CDI.

Ça n’empêche pas que des situations de harcèlement moral avéré durent et perdurent et tout le monde trouve ça normal.

Ben oui, qu’ils disent, les gars du syndicat, la direction ne prend pas de décisions, alors on ne peut rien faire. J’avais pas envisagé les choses comme ça, je croyais qu’un syndicat, c’était fait pour défendre les travailleurs, pas pour attendre que la direction prenne des décisions.

Je suis sans doute un peu naïve. N’empêche, au jour d’aujourd’hui, je me demande franchement à quoi ils servent, les syndicats, si ce n’est à remplir les rues de façon sporadique et saisonnière. Et ça m’ennuie d’arriver à penser des choses comme ça...

Une décision tardive mais salutaire - Bien, bien, bien... Ça faisait un moment que ça tournait retournait dans tous les coins et recoins de ma tête. Mais hier, je me suis poussée dans mes retranchements :
– Pourquoi, me suis-je demandé, tu t’accroches à ce boulot où tu te sens si mal ?
– Mais tu sais très bien que c’est parce que c’est très bien payé, que je ne retrouverai jamais un boulot aussi bien payé dans cette ville, sans parler d’en retrouver un tout court, de boulot.

Là, je me suis attrapée par le coude, je me suis plantée les yeux droit dans les yeux et j’ai été ferme :

– Donc, tu vas rester dans ce boulot et gémir le reste du temps, ne plus avoir rien envie de faire ?
– Bah oui, tu crois que j’ai le choix ?

J’ai sauté au plafond :

– Rappelle-toi combien de fois tu es partie pour des prétextes beaucoup plus futiles !
– Oui, mais j’étais plus jeune, j’avais moins de choses à perdre. J’ai charge d’âme, désormais... Je ne veux pas que ma fille mange des cailloux et aille en haillons par les rues froides vendre des allumettes.
– Tu quittes ce boulot à la fin du mois, c’est tout ! Tu gagneras peut-être moins bien ta vie, mais franchement, tu t’es regardée ? Et ta fille, tu crois qu’elle est contente de voir sa mère se transformer petit à petit en zombie ?
– Oui, mais je ne serai pas mieux dans ma peau en chômeuse aigrie...
– Tu m’ennuies. Cela fait six mois que tu trimballes une tête de déterrée, un moral subabyssal, ça m’étonnerait que ça puisse être pire... De toutes façons, c’est moi qui commande !

Et je me suis mise à siffloter.


 ///

Et pour changer un peu, des nouvelles de ma première boîte (décidément, je les collectionne, en ce moment...) : mon avocate m’a appelé hier pour me dire qu’elle venait juste de recevoir les documents qu’elle avait demandés.

Dommage, elle devait rendre ses conclusions aujourd’hui, ça faisait un peu juste pour qu’elle ait le temps de faire son boulot correctement. Elle avait fait plusieurs relances, mais comme d’habitude, ils ont fait traîner les choses, c’est vraiment la loi de l’emmerdement maximum.

Je suppose que ce genre de comportement ne doit pas très bien passer auprès des conseillers prud’homaux (enfin, je l’espère) parce que ça ressemble vraiment à du foutage de gueule puissance 1 000 !

L’avocate dit qu’effectivement, ce n’est pas très bon pour eux, que ça prouve qu’ils sont de mauvaise foi. On verra bien... En attendant, la remise des conclusions est reportée (ben tant pis, il faut s’armer de patience).


Et pour ce qui concerne mon travail actuel, j’ai pris la décision de ne plus retourner travailler à la fin du mois. Je vais me retrouver au chômage sans perspective très intéressante pour le moment, mais je me dis que ça vaut mieux que de finir par y laisser sa peau, parce que je constate que je commence à déprimer sérieusement, à manquer de peps, et que je préfère être au chômage en bonne santé que de travailler dans une ambiance qui a des répercussions néfastes sur mon bien-être psychique et mes proches (à qui je casse les pieds sans arrêt avec mes problèmes et mes états d’âme).

Il me reste quinze jours à tirer, mais le fait de savoir que c’est bientôt terminé va m’aider à tenir le coup.

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