Lundi 24 mars 2008

Des nouvelles de la procédure aux prud’hommes avec la première boîte de oufs.

Les conclusions ont donc été déposées par mon avocat et nous attendons maintenant celles de la boîte de oufs.

Intéressant : la date butoir, c’était vendredi dernier et, bien sûr, ils sont en retard.

Mon avocate m’a indiqué avec beaucoup de philosophie que c’est toujours comme ça que ça se passe. En gros, le salarié fait tout dans les temps en général, tandis que la boîte fautive fait traîner un max les choses, ça fait partie du « jeu » et tout le monde le sait et c’est comme ça, un point c’est tout.

En gros, il y a des règles, certains les respectent, et d’autres non et n’en font pas des cauchemars pour autant, faut juste le savoir...

Je dois être un peu neuneu, mais j’arrive pas à trouver ça normal. Surtout quand les mêmes personnes qui jouent la montre et se foutent ouvertement et en toute impunité des règles se la jouent braves gentils par devant pour endormir le consommateur.

Mais il faut dire que cette boîte si sympa avec les enfants a des fournisseurs en Chine, lesquels fournisseurs font travailler des gens dans des conditions certainement abominables. Je ne vois pas pourquoi tout ce beau monde aurait plus de respect envers ses employés français.

Finalement, tout cela est très logique !

Et donc, dès que ces athlètes de la relation gagnant-gagnant auront déposé leurs conclusions (apparemment, ils peuvent faire traîner au moins une semaine...), mon avocate me les communiquera.

Je sens déjà se profiler un grand moment de rigolade, quelque chose d’épique !

Par parenthèse, on devrait pouvoir avoir le choix de ne pas travailler pour des salopiauds de cet acabit. Devrait y avoir un indicateur de bonnes pratiques managériales et humaines, en plus des indicateurs financiers, pour coter la bonne santé d’une boîte.

Je ne connaissais pas du tout cette boîte avant d’y travailler, du coup j’y suis allée sans trop me poser de questions, malgré un salaire de misère (les temps sont durs !!!!), et si j’aurais su, je ne serais peut-être pas venue. Faut dire qu’à ce moment-là, j’avais pas trop le choix non plus...

Vive la crise, qui laisse des pouvoirs exorbitants à des diminués grand genre !