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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Mardi 25 mars 2008

Longtemps je me suis levée de bonne heure et en râlant.

Toute petite déjà, ça me plongeait dans des abîmes abyssaux d’incompréhension de devoir m’extirper si tôt de sous mes bons draps chauds. Je ne comprenais pas pourquoi il fallait absolument que tout se mette en branle dès 7 heures.

J’aurais bien aimé qu’on m’explique mais, d’une, je n’ai jamais su à qui poser mes questions et, de deux, je ne les ai jamais posées. Question d’époque ou de timidité, va savoir…

Mais ça m’est resté, cette perplexité énorme. Et il m’arrive encore, certains matins, alors même que je suis désormais plus que rodée aux levers matinaux, de me poser les mêmes questions qui me turlupinaient enfant.

Et comme je suis devenue moins timide : quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi il faut se lever matin, pourquoi il faut tomber de son lit dès potron-minet, à des heures pas humaines, pourquoi on force des pauvres gens à embaucher à des heures idiotes ?

J’ai un exemple là tout de suite sous la main.

Comme à beaucoup de femmes, il m’est venu un enfant, lequel enfant a pour manie de se rendre à l’école.

Comme je suis une mère aimante, j’accompagne ledit enfant à l’école, en attendant que cette bizarre manie lui passe.

Un jour, j’ai trouvé un travail avec des horaires bien normaux (9 heures-12 h 30 – 13 h 30-17 heures). Déjà, cet horaire ultra normal m’empêchait d’accompagner sereinement mon enfant satisfaire sa manie. Il fallait en effet que dès le matin, je la pousse, la pauvre chérie, la tire, la pince, la manipule prestement pour la faire habiller alors qu’elle était encore copieusement dans le pâté. Et posait à la dérobée sur moi et le monde un regard clair quoique farci de points d’interrogation.

Mettons.

Mais il fallut ensuite que j’accomplisse un nombre absolument invraisemblable d’heures supplémentaires, le soir, le week-end. Mon chat avait même fini par me prendre pour une étrangère sous mon propre toit.

Tout cela m’amène à poser la question suivante : qu’est-ce que j’ai bien pu faire au gars à la voix si terrifiante de l’horloge parlante pour qu’il m’en veuille à ce point-là ?

Pour tenter de répondre à toutes ces questions, je balade mes nœinœils sur le très hilarant opuscule dont le titre original est The Abolition of Work (carrément !).

Je vais vous dire : je suis entièrement d’accord avec toutes les problématiques et tous les lièvres que soulève l’auteur de ce bouquin. M’est avis que le premier gars sérieux venu trouverait que je suis au bord du gouffre...

Voui, ben, j’m’en tamponne assez férocement le coquillard !

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