Mercredi 4 mars 2009

Voilà, je recommence doucement un nouveau boulot en tant qu’indépendante.

Pour le moment, j’apprécie surtout de me rendre compte que mes compétences n’ont pas connu d’effondrement majeur, que je suis capable lors d’une réunion où on ne parle que boulot de tenir la route, de poser les bonnes questions et de fonctionner sans problème.

Je n’appréhendais pas de rencontrer mes futurs collègues, d’autant que nos relations de travail seront plutôt du type fournisseur-client, ce qui élimine tout un tas de problèmes (et en crée d’autres, mais ceci est une autre histoire).

Bref, je crois que je vais réussir à refermer la porte sur des années très difficiles.

Il y a eu des moments, j’ai vraiment cru toucher le fond du marigot, vraiment cru que ces deux expériences à la con m’avaient démolie pour de bon. Elles m’auront en tout cas appris que face au harcèlement moral, il ne faut pas hésiter à secouer le cocotier, ne pas attendre que les choses s’arrangent et espérer que les dingos d’en face vont comprendre et revenir à de meilleurs sentiments. Tant que l’on peut, il faut réunir des preuves, mettre les responsables face à leurs responsabilités.

Et partir s’il n’y a pas d’autre solution. Garder le contrôle de sa vie et de son histoire, même si certaines heures sont un peu sombres, et ne pas s’en vouloir non plus de ne pas aller tout le temps super bien, même si le harcèlement a fait suite à un arrêt maladie.

Personne n’est zéro défaut, personne n’est parfait, encore heureux !

Tous ces conseils, je ne les ai pas tous suivis. Certains jours, j’avais le moral en compote et j’aurais donné cher pour être quelqu’un d’autre et avoir une vie différente.

Comme je n’avais pas le choix, je suis restée dans ma peau et finalement, je ne m’y sens pas trop mal.