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Le travail, c'est la santé !
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12 octobre 2009

Jeudi 14 décembre 2006

Un peu de douceur dans un monde de brutes

Hier soir, comme je suis rentrée toute flapie et contusionnée moralement, mon mari m’a acheté une boîte de chocolats. Heureusement qu’il est là, même si tout cela doit commencer à vraiment le fatiguer...

Sinon, je ne l’ai pas fait exprès, mais craquer un bon coup, ça ouvre des perspectives. D’abord, je me suis sentie soulagée ce matin. Montrer à quel point tout cela me mine, ce n’est pas une mauvaise chose. Depuis mon retour, tout le monde fait comme s’il ne s’était rien passé (alors que la Chef m’a envoyé son scud de rentrée porte ouverte et que je lui ai vertement répondu mêmement).

Et puis, ce matin, j’ai pu expliquer au petit jeune qui me grouillotte que ce n’était pas très facile pour moi, tout ça, la situation, le contexte... Du coup, la secrétaire du chef de service (lequel joue très bien The Invisible Man, il faut le reconnaître), est venue ce soir me demander en riant si j’étais prête à réattaquer une pile de boulot chiant.

Je lui ai répondu sur le même ton que j’allais avaler une tonne de Prozac et ensuite, elle allait voir comment j’allais dépoter grave. Ce n’est pas plus mal que tout le monde sache que je ne suis pas particulièrement partante pour faire de la saisie et du phoning tout le reste de ma vie.

Je n’ai rien contre ces boulots, j’en ai fait des pires, si on va par là. Juste, en les faisant, je pique le travail de quelqu’un d’autre, je suis surpayée pour les faire, et fuck ! c’est vraiment méga chiant et en plus, je n’ai pas été embauchée pour faire ce type de boulot, mais le boulot pour lequel j’ai été formée, dans lequel j’ai de l’expérience et que je sais faire.

Ouais, comme ça les choses sont claires : soit ils me trouvent trop pénible à gérer et ils me foutent à la porte (pas sûr que je me laisse faire sans renâcler un peu), soit ils me donnent à faire des trucs dans mes cordes.

Déjà, rien que le fait que quelqu’un me parle, admette que je n’ai pas vraiment le profil pour le poste que j’occupe, ça m’a fait du bien.

Quant aux deux galinettes, pareil, ça allait mieux aujourd’hui. Il faut dire qu’elles ont nettement moins gloussé. Et puis, mes voisins d’open space ont été un peu plus cools, ce qui est aussi une bonne chose, marre de bosser dans une ambiance de daube.

Cela dit, je me méfie de tout le monde tout en me disant « Si on me demande ce qui se passe, je réponds franchement, je décris la situation ». Je n’ai rien à cacher, ce n’est pas honteux, et ça fait du bien d’allumer des contre-feux (expression qu’avait utilisée l’homéopathe que je suis allée voir pendant mon arrêt maladie).

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