Lundi 25 septembre 2006
J’ai jeté un œil
hier sur des sites juridiques traitant de harcèlement moral au travail et j’ai
noté un truc important : il ne faut pas subir et il est important de
réagir.
Donc, aujourd’hui,
j’ai signifié à l’indélicate Poutrelle que je n’étais pas contente, pas contente,
pas contente, et j’ai presque réussi à garder mon sang-froid.
Soulagée, j’étais
après.
Comme quoi, des
fois, savoir ouvrir posément le bec avant d’attendre et de guetter l’explosion...
Ouais, moi je suis
plutôt comme ça, j’attends normalement d’être au bord de la falaise avant de
dire que là, maintenant, je ne suis pas du tout, mais pas du tout contente, et
en général, ça dégénère, parce que la personne en face, elle s’est habituée à
me voir encaisser, elle se demande sans doute où est la limite, ça doit même l’insécuriser,
si on va par là.
Donc : les
indiquer assez vite, les limites, ça fait du bien à tout le monde, pas vrai ?
Réaction de la
Poutrelle : « Je ne vois pas de quoi tu parles, tu déconnes à fond !
» (La Poutrelle et moi, avant, on avait l’habitude d’utiliser des mots de tous
les jours pour se parler.)
Eh ben, j’ai juste
dit calmement que je ne déconnais pas à fond, que j’avais dit ce que j’avais à
dire et je suis sortie de son bureau comme un prince.
Les parents,
faudrait qu’ils apprennent ça à leurs enfants : à dire quand ils ne sont
pas d’accord, ça les aiderait drôlement dans la vie, leurs enfants.
Voui.
Un petit bouquin de
Lewis Trondheim, très roboratif malgré sa minceur : Non
non non !