Vendredi 24 novembre 2006
Rhâââh !
Finalement, on y
est arrivés ! C’est vendredi et demain, on n’ira pas au chagrin.
À l’école, vous
vous rappelez les fayots, les bons esprits, les prétendus bouffons qui faisaient
de la lèche aux profs et comment on les détestait... Et déjà à l’école, j’avais
du mal avec ce fonctionnement...
Je sais ce qui
cloche dans mon boulot : cette boîte fonctionne sur la bonne volonté (un
de mes collègues accomplit quotidiennement depuis un nombre significatif de
mois deux heures sup’ par jour, lesquelles heures sup’ ne lui sont pas payées), le bon esprit (l’esprit maison + aimer la
boîte + croire en le PDG comme si c’était Dieu et craindre ce qu’il dit, quêter
son approbation).
Je suis une bonne
pâte, allez pas croire, arrangeante voire, je déteste le mauvais esprit à haute
dose si on va par là, mais quand même, là, ça fait un peu trop, limite secte, à
mon avis...
Il paraît que c’est
un peu partout pareil...
Je crois que j’ai
mis le doigt sur le big
problem : je n’ai pas l’esprit d’entreprise.
Et j’ai bien peur qu’il ne me pousse pas, vu mon âge.
Forcément, j’ai
commencé dans la vie en faisant des boulots alimentaires très chiants, j’ai repris
des études sur le tard, je ne vois pas à quel moment j’aurais pu tomber dans la
marmite de potion magique !
Trop injuste, je
vous le dis, moi !
Bon, j’en ai encore
pour facile deux mois de Lexomil, moralité c’est quand même moi qui trinque.
Et encore, j’ai
échappé aux antidépresseurs, on peut dire que j’ai eu du bol. J’ai refusé, pour
tout dire, je préfère crever les yeux ouverts, si j’ai le choix.