Vendredi 12 janvier 2007
Vendredi
tout nous sourit !
À peine avais-je
posé mon duffle-coat, le chef en chef m’a gentiment priée de passer le voir
dans son bureau ce matin.
Et là, ça a été
grand, ça a été fumant.
En gros, il admet à
demi-mot que la Chef est une calamité, mais il ne sait pas quoi faire et est-ce
que des fois je ne me ferais pas un peu des idées, est-ce que des fois je n’aurais
pas un peu tendance à surinterpréter les choses, à avoir un tantinet l’esprit
chagrin ?
Je lui ai rappelé
qu’une autre personne du service était venue se plaindre à lui des agissements
de la Chef mais il n’était pas d’accord du tout, il a mis ça sur le compte de
rivalités professionnelles (comme si ça excusait le moins du monde certains
comportements...).
Il a fini par
admettre sans vraiment l’admettre que la Chef était pénible (« Vous savez,
à moi aussi, elle a fait des sales coups dans le dos » « Rapprochez-vous
de vos collègues qui sont gentils. Unetelle n’est pas du genre à faire des
coups en douce », etc.). J’ai été obligée de passer ma main pâle sur son front
soucieux afin de chasser les soucis accumulés là.
Je lui ai expliqué
tout calmement que je savais qu’il n’y avait pas de solution, mais que je n’avais
pas à subir certains comportements et que mon optique, c’était de me protéger
et d’essayer, moi, de trouver une solution. Peut-être que ça, je n’aurais pas
dû lui dire : ils aiment rarement quand tu leur laisses entendre que tu n’es
plus trop à 100 % dans le move de la boîte. En même temps, qu’est-ce que
je risque ? Une réputation d’emmerdeuse que j’ai déjà, même pas mal.
Bonne journée dans
l’ensemble, certains de mes collègues plus agréables que ces derniers temps, ça
fait du bien de ne plus se trimballer la croix et la couronne d’épines !