Lundi 26 février 2007
OUH !
que ça m’énerve, les gens qui vous donnent des conseils à la noix, genre :
« Tu n’aurais pas dû te
renfermer sur toi-même », « Il
faut dialoguer, ça arrange tout », etc.
Comme
si on ne s’était pas fait à soi-même ces recommandations des millions de fois !
Harcelé
ne veut pas dire débile, merci les gens !
N’oubliez
pas, vous êtes devenu du jour au lendemain un terrible virus tout purulent que
vos collègues craignent d’attraper, alors, dès que vous parlez, vos collègues,
ils sont tout contents de vous balancer un bon coup de zboïng sur la
tête, tout en souriant.
Vous,
affable et souriante, vous avez tenté la tactique number one : « Dis
donc, j’ai besoin d’un conseil, là... » Du coup, le collègue d’en face, il
croit qu’il vous tient entre ses petites papattes et il ne se gêne pas pour y
aller franchement d’un bon gros coup bas.
La
fois d’après, comme vous avez eu un peu de mal à reprendre votre souffle après
le coup en traître de votre cher collègue, vous décidez de la jouer « le prochain qui m’enclume, je
réagis devant tout le monde, histoire de montrer que j’ai des molaires dans le
fond de la bouche ».
Donc
vous remettez vertement à sa place le pauvre beauf qui vous sert de collègue et
qui vous pourrit la vie depuis quinze jours à reprendre systématiquement tout
ce que vous dites (y compris alors que vous êtes en train de batailler au
téléphone) et vous grouillotte en prenant un air important. Le collègue marque
un temps d’arrêt (l’est pas rapide rapide, le garçon), vous le foudroyez du
regard et surtout, attendez que la foule en délire se le tienne pour dit.
La
fois d’après, la foule en délire, elle a pas compris, elle insiste, et hop !,
deuxième couche. Cette fois-ci, vous avez gagné votre certificat de
caractérielle super chiante et d’ailleurs, la harceleuse, trop contente, vient
consoler votre pauvre collègue meurtri dans votre dos.
Pendant
ce temps, votre gentille harceleuse vous affuble de surnoms peu courtois de
telle sorte que vous soyez la seule à l’entendre (elle est givrée ou c’est vous
?).
Mouais,
je crois que le mieux à faire, là, c’est d’aller taper une gentille discute
avec elle, pour mettre les choses au point entre gens intelligents, croyez
pas ?
Ben
non.
X.,
Moi,
je raconterai mon RV de mercredi à la médecine du travail (je me réveille un
peu la nuit en y pensant en ce moment, mais je sens que le bout de le tunnel,
il commence à être plus proche).