Lundi 17 septembre 2007

Deux semaines !

J’ai tenu deux semaines et je me dis que c’est vraiment un exploit, vu que le sale con en chef ne se calme pas du tout, c’est le moins qu’on puisse dire. Impressionnant l’ambiance de mort qu’il installe dès qu’il pénètre dans le bureau.

Il ne me dit bonjour que si c’est absolument indispensable, ou bien en fonction de ses petites humeurs, et je fais comme lui, je ne réponds que s’il me dit bonjour, je salue tout le monde à la cantonade et tant pis s’il ne répond pas.

Ça me gave un peu, cette attitude de malpoli, surtout que c’est lui qui a obligé tout le monde à péter le plomb du fait de son attitude, mais on croirait, à le voir, qu’il faut absolument qu’il me fasse payer. Mon mari me conseillait d’aller lui en parler, mais je lui ai expliqué qu’avec ce genre de type, la discussion est une perte de temps : il serait capable de me dire encore une fois que je suis paranoïaque, et surtout, il verrait que cela m’atteint et ça le conforterait dans cette attitude (c’est vraiment un très sale con).

Ce qui est très bizarre, c’est de voir mes autres collègues complètement terrorisés par lui, alors qu’il se contente désormais de se cantonner dans un silence de plomb. Il a renoncé aux attaques frontales, je crois qu’il a compris qu’il se ferait envoyer sur les roses.

Quand il n’est pas là, nous communiquons les uns avec les autres, nous travaillons en équipe, mais dès qu’il est là, tout le monde se rencogne dans sa coquille.

Un vrai boulet, ce type !