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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Vendredi 21 septembre 2007

Et pour continuer dans la série ils sont parmi nous et ils n’ont pas les petits doigts tordus, j’ai demandé au sale con qui m’avait cassé les pieds hier une petite entrevue aujourd’hui pour lui poser des questions sur son fonctionnement dans le travail.

Il a baragouiné deux trois machins genre « mais non, vous vous faites des idées », j’ai donc exposé le plus calmement que j’ai pu (je tremblais de colère, mais je suis restée vraiment calme, un vrai succès pour moi) de quoi je voulais parler : le fait qu’il parle de mon travail comme si je n’étais pas dans le bureau et toujours pour le critiquer. Il a blablaté sur les affinités, les problèmes qu’il y avait eu, ceci cela.

J’ai redit que pour que le travail se passe correctement, il faudrait qu’il fasse des efforts, que je subissais leur hostilité depuis mon retour, que c’était déjà pénible, mais qu’il fallait tout de même qu’on parvienne à travailler ensemble et est-ce qu’il allait faire des efforts ?

Là, trop fort, il a tenté le coup du mec qui ne se rend pas compte de ce qu’il fait et tout est une question d’interprétation. J’ai fait la sono cassée et je suis repartie en boucle sur ce que je lui avais dit auparavant et il a fini par arrêter de me prendre pour une conne.

Il m’a ensuite dit qu’il avait pris le parti d’être courtois sans plus à mon égard et je lui ai rappelé que le jour de mon retour, personne n’avait répondu à une question que je posais, relative à l’organisation. Ça l’a un peu démonté et il a regardé les mouches voler. J’ai donc repris sur la nécessité pour lui de faire des efforts pour qu’on puisse travailler correctement et tout penaud, il a dit qu’il essaierait de faire attention. On verra...

Ensuite, il a été très calme tout le temps qu’on a travaillé ensemble.

Je ferai de même dès qu’un de ces trois cons se montrera ouvertement pénible. L’hostilité, à la limite, c’est une chose, pas agréable, mais bon, mais s’ils passent à la vitesse supérieure, je ne laisserai rien passer.

Ce soir, le sale con en chef m’a jeté son regard de la mort qui tue et j’ai regretté de ne pas avoir un appareil photo pour prendre un beau cliché : le parfait abruti au regard de clébard qui croit qu’il pourrait mordre.

En sortant, je les ai croisés, tous les deux sur leur vélo, mais même pas peur.
En fait, je n’ai qu’une envie, c’est que l’un d’eux fasse un pet de travers, que je puisse me l’encadrer, ça me soulagerait énormément. J’espère qu’ils ont bien compris le message et qu’ils vont se contenter de continuer à ne pas me causer.

Ils passent leur temps à jacasser, à couper les cheveux en quatre et à se prendre pour des athlètes dans leur domaine, à discutailler entre eux bien fort afin qu’on ait une vision globale du jus de leur crâne, tellement ils sont persuadés que tout ce qu’ils pensent est intéressant et pertinent. La plaie.

Il me reste six jours à travailler avant la fin de mon contrat. Si les choses ne s’améliorent pas dans ce laps de temps, je verrai si je peux encore tenir un mois ou pas. Ça m’arrangerait question sous, mais je ne veux pas y laisser ma belle santé et hier soir, j’étais vraiment par terre.

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