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Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Samedi 13 octobre 2007

Well...

J’ai fini par craquer hier. La teigne a fait semblant de ne pas m’entendre alors que je lui communiquais une information relative au boulot et là, pétage de plombs !


Évidemment (mais j’avoue que ça dépasse tellement mon entendement que je me suis reproché après de n’avoir pas compris qu’elle était du genre à agir ainsi), elle a nié, alors que bien qu’elle ne m’ait pas répondu, j’ai noté qu’au moment où je lui parlais elle avait eu un mouvement d’yeux dans ma direction, ce qui prouve que j’avais capté son attention. Mais elle a prétendu qu’elle était trop absorbée, qu’elle ne faisait pas toujours attention (j’avoue que ça m’a assise, une mauvaise foi de ce calibre !).

J’ai rangé mes affaires, dit que j’en avais ras le bol : un jour le grand naze, un autre jour la teigne, je n’en peux plus. Je suis allée voir le chef de service pour lui dire que cette fois, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Il m’a dit que la réunion de médiation aurait lieu « dans la semaine », genre peut-être à la saint Glinglin ou à la Trinité..., alors qu’il m’avait dit qu’il s’arrangerait pour qu’elle ait lieu le plus rapidement possible (vendredi ou lundi au plus tard).


En sortant du boulot, j’étais dans un état assez limite, surtout que j’en étais arrivée à douter de moi : n’avais-je pas, ainsi que la teigne le prétendait, surinterprété son attitude ? mais je me suis raccrochée à ce très rapide mouvement d’yeux dans ma direction qui indique clairement qu’elle avait parfaitement entendu mais était bien décidée à faire comme si ce n’était pas le cas.

J’ai appelé mon mari pour lui expliquer ce qui venait de se passer, en larmes. Puis une fois un peu mieux, je suis rentrée chez moi. Une fois chez moi, j’ai appelé le chef de service, en repensant au fait qu’il avait encore une fois laissé la situation se gérer toute seule et je lui ai indiqué que je voulais rencontrer la chargée de recrutement lundi matin et qu’il faudrait qu’on trouve une solution et que pour ma part il était désormais impensable de continuer à travailler avec des pervers de cet acabit.

J’ai commencé à préparer les divers courriers qui traitent du problème (lettre au syndicat et au chef de service, un mail que j’avais envoyé à une assimilée cadre du service, la lettre du grand naze à laquelle je n’ai pas répondu) afin de présenter le tout à la chargée de recrutement pour qu’elle se rende compte que la situation ne peut plus durer et qu’on ne peut plus me demander d’aller vaillamment au feu comme un brave petit soldat.

Pour le moment, je ne réalise pas très bien, je suis sonnée comme après un match de boxe et plutôt mal, mais je pense que ça ira mieux une fois que j’aurai vu la chargée de recrutement et que les choses seront enfin claires (parce que pour le moment, tout le monde admet que la situation est anormale mais me demande de tenir le coup, ça va bien).

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