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Le travail, c'est la santé !
Le travail, c'est la santé !
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4 janvier 2010

Mercredi 24 octobre 2007

Merci à vous deux de prendre de mes nouvelles !

Je n’ai pas vu les émissions récentes sur le harcèlement moral (il semble qu’il y ait eu un reportage sur M6 récemment) mais tu as raison, X., il serait temps qu’il y ait une prise de conscience...

Pour ma journée d’hier, j’étais plutôt stressée d’y retourner mais j’ai réussi à tenir malgré une ambiance très lourde.

Les deux sales cons étaient en tandem (les équipes ne sont pas toujours les mêmes et il y a des configurations plus difficiles que d’autres, surtout quand les sales cons se retrouvent en force !) mais j’ai eu deux petites victoires :
1/ Après avoir vérifié mon travail, la teigne en a discuté avec le gros naze et s’est ensuite ruée sur le téléphone (sans me consulter, évidemment) pour demander un complément d’info (j’avais fait la vérification de mon côté et j’avais trouvé la solution) et elle s’est retrouvée un peu bête quand elle a eu la réponse que j’avais trouvée de mon côté... Je suis sortie du bureau à ce moment-là et quand je suis rentrée, elle marmonnait qu’elle ne comprenait pas, que ce n’était pas possible de laisser passer ça. Je dois dire que je jubilais dans mon coin.
2/ La teigne a une grosse tendance à se ruer sur le téléphone comme une malade (évidemment, elle travaille avec des incapables, alors elle préfère tout gérer, sinon tout est fait de travers). Moralité, je n’ai pas décroché le téléphone une seule fois. Elle a fini par demander d’un petit ton agacé qu’on réponde au téléphone, mais j’ai fait comme si je n’avais rien entendu et mes autres collègues n’ont pas entendu non plus. Je ne sais pas s’ils ont fait exprès ou pas, en tout cas, elle s’est retrouvée toute énervée à décrocher le téléphone, tellement de responsabilités, tellement de pression, c’est dur pour elle...   

C’est un peu nul, je sais, de devoir se raccrocher à des trucs comme ça, mais j’ai lu quelque part qu’il fallait se raccrocher aux petites victoires, alors je fais comme je peux...

Quant au chef de service, quand je suis allé le saluer, il a juste dit que la situation n’était pas réglée, comme si c’était une évidence...

Donc, c’est démerde-toi. Ce que je fais comme je peux et personne n’a intérêt à me faire des reproches sur mon attitude, parce que je ne peux même pas poser de questions ou travailler en équipe avec les sales cons, je fais appel à des collègues hors du bureau si je suis vraiment coincée...


Bref, la situation est loin d’être légère, c’est le moins que l’on puisse dire...

Je ne vais pas m’user la santé à refaire le tour des popotes pour me plaindre et leur demander qu’ils fassent leur boulot (empêcher les nuisibles de nuire), et j’ai donc décidé de chercher du boulot ailleurs.

Ce serait pire que tout pour moi de me retrouver au chômage avec un sentiment d’échec à gérer, alors je vais faire avec tant que je peux et m’organiser pour trouver le plus rapidement possible du travail ailleurs.

Aujourd’hui, la situation devrait être plus facile à gérer parce que l’équipe sera un peu plus complète et que je pourrai au moins faire appel aux collègues avec lesquels c’est possible de communiquer.

///

Mon collègue sympa vient de m’appeler pour savoir comment ça s’était passé hier, ça m’a fait plaisir.


Le chef de service a discuté longuement avec lui lorsque j’étais en arrêt maladie et mon collègue dit qu’il faut que je tienne le coup, que le chef de service reconnaît que la situation est anormale (en même temps, on ne peut pas dire qu’il ait jamais dit le contraire, c’est juste qu’il tarde vraiment à prendre ses responsabilités).

Mais ça fait quand même du bien de sentir qu’on est épaulée, et je l’ai dit à mon collègue.

Il me conseille de faire mon boulot en restant dans ma bulle, de faire la preuve que je peux affronter la situation (c’est ce que j’essaie de faire depuis un moment, mais je comprends bien ce qu’il veut dire, à savoir que si je suis tout le temps en arrêt, on va finir par croire que je suis une pauvre chose fragile, ce qui est bien injuste mais bon...).

Allez, une blague pour finir : il fait très froid dans le bureau car il y a un problème d’isolation et le gros naze disait hier que c’était bien parce que ça tuait tous les microbes et j’ai pensé très fort (voire murmuré très très bas) : « Heu non, pas tous, malheureusement ! »

Je sais, c’est bête, mais ça détend !

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