Lundi 10 décembre 2007

J’ai travaillé en même temps que l’obstiné hier et ça n’a pas été de la tarte !
En arrivant, comme d’habitude, il ne dit pas bonjour mais me jette un regard meurtrier. Je reste muette (je veux bien faire des efforts, mais il ne faut pas non plus exagérer).

La teigne arrive ensuite. Même attitude.

Je dois communiquer avec eux sur une question de boulot et les voilà subitement atteints tous les deux de surdité. Heureusement, il y avait dans le bureau un autre collègue et je suis passé par lui pour poser ma question.

Pour éviter de m’énerver inutilement, j’ai pris tout le boulot (pas très marrant) qui nécessite qu’on soit dans un autre bureau pour le faire et j’ai passé la majeure partie de mon temps de travail hors du bocal.

Lorsque je suis revenue dans le bocal, j’ai déplacé mon écran de telle sorte que je ne voie pas la sale tête du gros fou.

Ça m’a permis de tenir. Quant à la question que j’avais posée, j’ai considéré que j’avais fait mon job en la posant et que je n’allais pas me mettre martel en tête si le problème n’était pas résolu. Après tout, ce sont eux, les petits chefs, pas moi.

Quant à notre supérieur, il ne m’a même pas demandé comment ça se passait, alors que je lui avais signalé que j’avais reçu plusieurs courriers. Je pense qu’il attend tout simplement qu’un œil lui tombe pour réagir.

Je vais donc aller le voir aujourd’hui (très agréable, ce rôle de pleurnicheuse jamais contente !) et lui signaler ce qui s’est passé hier, lui indiquer que j’ai bien compris qu’il n’avait pas l’intention de se bouger, que je lui signalais juste les faits, à savoir qu’il ne m’est pas possible de travailler normalement avec des collègues qui refusent toute communication.

Il me reste trois jours à tirer !