Samedi 30 juin 2007

Bonne journée hier au boulot, tranquille, travail dans la sérénité, la sale conne, après n’avoir dit bonjour à personne, se contentant de défoncer les touches de son clavier sans piper mot, éclatant de temps en temps d’un petit rire bizarre (elle est vraiment touchée !) quand elle discute au téléphone avec des gens d’autres services (elle est là depuis des lustres et connaît tout le monde dans la boîte).

Pour le reste, une de mes collègues qui fut harcelée a une attitude très space, mais je pense que c’est comme ça dans tous les boulots : elle ne comprend pas mon désir de ne pas m’exposer plus que nécessaire et craint qu’on lui demande de changer ses horaires, car j’ai demandé à changer les miens pour être le moins possible en contact avec les trois sales cons.

Mais au lieu de cracher sa Valda, elle jaspine en douce, et franchement, ça m’horripile. Ça ne la dérangeait pas trop, lorsque les trois sales cons étaient encore en activité, de me laisser aller au feu, mais là, elle craint pour son petit confort et rouscaille...

Bref...

Elle trouve que je suis bien hardie de demander des trucs et des machins, si j’ai bien compris. Mais elle n’a qu’à faire de même et elle verra : des fois, quand on demande des trucs raisonnables et destinés à améliorer le bon fonctionnement du service (et le sien !) et qu’on est compétent dans son boulot, on les obtient, c’est aussi simple que ça !

Finalement, elle a retrouvé le sourire hier soir quand elle a appris qu’elle n’aurait vraisemblablement pas à changer ses horaires, la nouvelle responsable reprenant mon ancienne tranche horaire. À elle les joies de la cohabitation avec les trois sales cons ! Mais elle les connaît mieux que moi, elle les a déjà envoyés paître et elle a désormais toute la légitimité requise pour les renvoyer dans leurs cordes si besoin est.

Pour ma part, j’attends de savoir ce qu’il va en être pour moi. Je devrais savoir ça dimanche. J’ai bien expliqué mon point de vue à la nouvelle responsable du service et j’espère que ça n’aura pas été en pure perte.

Je veux bien aller travailler, mais pas me faire emmerder par des dézingués du teston !