Samedi 14 juillet 2007

Le truc qui me fait rire avec cette histoire de dossier perdu, c’est que les sales cons de mon ex-boîte doivent être persuadés que j’ai lâché l’affaire et que j’ai parlé dans le vide quand j’ai dit que je les collais aux prud’hommes.

Ça va leur faire tout drôle de voir que non, parce qu’ils doivent commencer à s’imaginer que je ne ferai rien et qu’ils sont intouchables, que j’ai eu peur ou je ne sais quoi.

En plus, et quoique je ne sois pas méchante, l’avis de la saisine va leur tomber dessus alors que mon ex-service est en pleine ébullition (grosse période de stress et un max de boulot) : m’est avis que ça va swinguer dans le bureau !
Je les vois déjà, mes chers ex-collègues, jaspiner et jaspiner et parloter et brasser des mots à l’infini, comme ils savent si bien faire, pour se faire croire qu’ils savent des choses...

Oui, je sais, c’est un peu naze, comme comportement, mais me dire qu’ils se croient peinards et que ça va leur tomber dessus alors qu’ils ne s’y attendent pas du tout, et qu’en plus, ce n’est vraiment pas le bon moment, comment dire..., ben, ça me fait chaud au cœur, voilà c’est dit !

[Plus tard, même jour]
X.,
Sûr que pour la première boîte, je tombais un peu de mon placard, alors j’ai laissé s’installer sans m’en rendre compte une situation ingérable par manque d’infos sur ce qui se passait.

Mais pour la deuxième, très étrangement, c’est parce que j’ai montré très vite les crocs histoire qu’on me foute la paix que les choses se sont envenimées.
M’est avis que ce genre de situation est de toutes façons totalement ingérable si on a en face de soi des grands malades... Sans compter qu’ils sont trois dans la deuxième boîte, et particulièrement attaqués du ciboulot. Et comme la situation pourrit depuis des années...

Ça leur a fait tout drôle de voir qu’il y avait de la rébellion dans l’air et ils n’avaient pas l’intention de lâcher le morceau, quitte à trouver pour se défausser un bouc émissaire, à faire ami-ami avec les personnes qu’ils harcelaient jusque-là et à diriger leurs attaques uniquement contre moi (dernière arrivée, qui les avait remballés ouvertement et en CDD, donc la personne la plus fragile du service). Lors des réunions de « médiation », ils se sont cantonnés dans une attitude de déni invraisemblable qui donnait vraiment envie de les secouer jusqu’à ce que la vérité leur sorte des narines...

Si les choses ont été clairement exprimées, les moyens utilisés pour faire cesser le harcèlement sont pour le moins inefficaces, inopérants et totalement en décalage par rapport à la violence et à la gravité des agressions, sans compter le souk que ça met dans le service concerné...

Mais bon, sur ce coup-là, je suis en CDD, il me suffit de ne pas y retourner, d’envoyer un courrier expliquant de façon détaillée pourquoi il m’est impossible de continuer à travailler dans cette boîte à mon chef ainsi qu’à la RH et après je verrai...